Pour justifier la charge sonore de l’aérodrome de la Blécherette, les différents acteurs concernés (Office fédéral de l’aviation civile OFAC, Canton, ville de Lausanne) se fondent sur le Cadastre du bruit validé par l’OFAC en 2009 pour faire l’inventaire potentiel des nuisances de l’installation aéroportuaire.
Or, ce Cadastre du bruit a été réalisé en 2001, à une époque où les mouvements d’avions ne dépassaient pas 36 % vers le sud et les décollages vers le nord des aéronefs étant majoritaires.
C’est la raison pour laquelle l’étude a porté principalement sur l’impact sonore auprès des communes autour et au nord de Lausanne (Romanel, Le Mont, Prilly) et dans le périmètre immédiat de l’aérodrome. Le Cadastre du bruit de 2001 ne prend pas en compte le sud de Lausanne, également source de nuisances pour les riverains.
De plus, l’étude de 2001 ne mesure que l’impact des petits aéronefs alors que vingt ans plus tard, des avions à propulsion au kérosène, comme les Pilatus ont fait leur apparition dans le ciel lausannois.