- Le sentiment d’un manque d’attention des pouvoirs publics
« L’ambiance générale, c’est que les gens se sentent abandonnés par la Commune et ne comprennent pas que les pilotes continuent de voler malgré les mises en garde des experts et les décisions de la Cop21 à Paris ». Habitante de Pierrefleur.
« Les autorités politiques, Conseil Communal et Municipalité, doivent se rendre compte de l’évolution de la situation au niveau de la protection de la nature et du climat pour faire pression sur la Blèche afin qu’elle soit plus respectueuse de la convention et de ses interlocuteurs. Elle doit aussi se rendre compte de cette évolution ». Habitant, Vallombreuse.
« J’ai le sentiment que la municipalité n’est pas assez active. C’est comme si cet aéroport s’imposait, faisait ce qu’il voulait, sans aucun accord des citoyens. Qui a décidé que cet aéroport allait se développer ? Qui a décidé que la vocation de cet aéroport serait d’être international ? Qui a imposé une école de pilotage ? C’est une aberration que la commune accepte ces changements progressifs, insidieux, qui s’imposent sans l’accord des citoyens ». Habitant des Bergières, 58 ans.
« J’attends de la commune de Lausanne, de reprendre possession des terrains qui appartiennent aux citoyens et de les utiliser pour le bénéfice de tous, de mettre au pied du mur l’ARLB qui n’est que locataire et qui fait la sourde oreille à toutes les nuisances qu’elle génère avec des pilotes qui n’habitent pas Lausanne. Une protection active des habitants victimes de nuisances. Une cohérence avec la politique développée par exemple avec la limitation des nuisances des véhicules automobiles à explosion… ». Habitant du quartier de Montelly, 60 ans.