La récente étude acoustique du bruit aux abords de la Blécherette, notamment au quartier Pierrefleur, commandée par la Ville de Lausanne en 2018 montre bien la gêne des avions à mettre en regard avec des données utilisées en 2001 pour le Cadastre du bruit.
Des statistiques transmises par l’OFAC (Office Fédéral de l’Aviation Civile) dressent l’inventaire des mouvements d’avions de l’aérodrome régional de Lausanne sur une année. Ces dernières montrent que 9 avions de tourisme sur 200 totalisent la plus grande part des de mouvements à l’année.
Pourquoi ces avions-écoles assurant des rotations permanentes à partir de l’Ouest lausannois ne sont-ils toujours pas équipés de silencieux ou interdits de vol au-dessus de la ville ? Alors que nombre d’aérodromes situés en milieu urbain à travers le monde ont rendu leurs appareils beaucoup moins bruyants avec une technologie actuelle abordable financièrement permettant de concilier réduction du bruit et diminution de la consommation de carburant sans affecter la performance des aéronefs.
Qu’en est-il de l’équipement de l’aérodrome régional en avion électrique sur le court et le moyen terme ?